La solitude me tient en laisse, partout m’accompagne, des villes balafrées d’éclats télévisés au silence rauque des lagunes.
La solitude m’est lien en tresse, partout m’accompagne, des fêtes de papier – brûler ses ailes, désapprendre à voler – au quotidien brisé des machines à rêver.
La solitude me tient en laisse, partout m’accompagne, à compter les cloportes qui défilent aux fenêtres, à danser les pieds nus sur les ombres des fées…
La solitude m’est lien en tresse, partout ma compagne.
Sans voix !