Le ciel est un immense papier bulle, un nuage, une bulle, je devine des lumières là-derrière, ça stroboscope arc-en-ciel, ça a des airs de fête…
Si ça se trouve, le tonnerre, c’est dieu qui s’amuse à pincer les bulles entre ses doigts pour passer le temps…
J’avance au bord de l’eau, sur les rochers glacés, là où le sec cottoie l’humide, je n’ai jamais su, vraiment, où commence l’océan, et, si ça se trouve, le début de l’océan, c’est le bruit des vagues à l’intérieur de ma tête…
Je suis sur un rocher roulant, je n’amasse pas mousse, j’avance et le paysage aussi, avance, si ça se trouve, moi, je ne l’ai pas trouvé, si ça se trouve seul le paysage, avance, moi je me contente de le regarder passer…
Soudain, le ciel vacille, l’eau gronde et les rochers se dérobent de leurs habits de cristal.
Là-haut, la bouche avance.
Déc14
Un slogan vient de surgir : « Le vert, c’est la couleuvre de l’espoir ». Je ne sais pas quoi en faire. Je pose.