Quelque part que vous ne savez pas, je me promène souvent, les yeux grands ouverts.
Je vois le doigt de maman juste devant la tête de la tante Rose;
je vois mon père au visage flou sortant de la maison;
je vois la braguette ouverte de tonton Constantin;
je vois les pieds de mon frère sur la pelouse;
je vois le nez de Mamie, en gros plan;
je vois la culotte de la cousine Marie…
Et, toujours, je vois mon propre reflet dans tous les miroirs…
Quelque part que vous ne savez plus, elles sont toutes là, les disparues…
Enterrées vives à la va vite dans le cimetière des photos ratées…
Les photos ratées cela n’existe pas…!
;-/
… mais cela fait de joli poème ! LoL !
Très juste SOleille 🙂